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Just Easy As AbC
19 février 2008

Je me penche à la fenêtre. Il est 21h05. La lune

Je me penche à la fenêtre. Il est 21h05. La lune est pleine. Le vent souffle juste assez pour soulever légèrement mes cheveux. Il n'y a aucun bruit. J'ai l'impression d'être dans une de ces scènes de film américains où le personnage reste immobile devant un paysage, regardant vers l'horizon, pensant à une personne qu'elle ne peut et ne veut chasser de son esprit.
Elle ferme les yeux, et nous basculons entre une minute dix et une minute trente-cinq de The Promise You Made de Cock Robin, dans un souvenir ou un futur qu'elle associe avec cet être.
Ils se regardent dans les yeux, se caressent les cheveux. Et lorsque le son des percussions et de la guitare électrique se font entendre, s'embrassent. Rien ne peut les séparer. Ce moment leur appartient.
Elle revient au présent, souris, descend les marches. La voilà dans la rue. Elle court. Elle n'a qu'une idée en tête. Elle connait le chemin par cœur. Il fait nuit. Chaque expiration laisse une légère buée s'échapper de sa bouche. Elle n'oubliera jamais le chemin.
Elle est arrivée. L'endroit est vide. Elle s'assoit sur le banc. Se recroqueville sur elle même, et souris de nouveau, simplement. Ici tout débute. C'était ici.
Elle s'endort alors dans cette endroit où rien ne peut l'arracher à son rêve.
Je crois qu'elle part.
Je repense à nos baisers. Où on se caressait les cheveux. Je souris. Me voilà dans la rue. Me voilà dans ce vide immense. Dans ce néant intersidérale.
Me voilà dans ses pensées.
Je voudrais dormir. Vivre endormie dans ce rêve, n'avoir aucune  autre pensée. N'avoir aucune autre vie.
Elle pleure. Elle a dit qu'elle t'aimerai. Elle a dit qu'elle t'aimait. Même après, elle a dit qu'elle t'aimait.

Elle t'aime encore. Elle t'aime encore... encore, encore, encore..
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